Une bouteille qui prend la poussière = 500 € de chiffre d’affaires perdu par an

Baptiste Rivollier
19 août
3 min de lecture

Dans de nombreux restaurants, bars et établissements, il suffit de jeter un œil derrière le comptoir pour constater une réalité frappante : des bouteilles entamées ou même neuves qui dorment au fond d’une étagère, parfois depuis des mois. Ces bouteilles ne sont pas seulement décoratives : elles représentent du capital immobilisé, de la marge oubliée et, finalement, du chiffre d’affaires perdu.

Dans cet article, je vais vous montrer pourquoi chaque bouteille “qui prend la poussière” peut représenter une perte de 500 € ou plus par an, et surtout comment transformer ce problème en opportunité grâce à une approche simple et professionnelle.

1. Le coût caché des bouteilles qui stagnent

Prenons un exemple concret.

Un restaurant achète une bouteille de whisky à 25 € HT.
Cette bouteille contient environ 25 verres de 4 cl.
En la vendant à 8 € le verre, la bouteille peut générer 200 € de chiffre d’affaires.

Si elle reste sur l’étagère, ce n’est pas seulement une marge qui dort : c’est une opportunité perdue. Imaginez 5 ou 10 bouteilles dans cette situation, et on atteint vite 1 000 à 2 000 € de CA manqué par an.

Ajoutez à cela l’impact visuel sur vos clients : une bouteille poussiéreuse donne l’image d’un établissement qui ne valorise pas son back bar, et donc qui ne capitalise pas sur son potentiel.

2. Pourquoi ces bouteilles ne tournent pas ?

Il y a trois raisons principales :

🔹 Un manque de formation des équipes

Les serveurs ou barmen n’osent pas proposer un spiritueux qu’ils ne connaissent pas. Résultat : ils se tournent vers des classiques sûrs (vin, bière, softs) et laissent de côté des produits pourtant rentables.

🔹 Une carte mal pensée

Une carte de boissons qui relègue les spiritueux en bas de page, sans mise en avant, réduit automatiquement leurs ventes. L’absence de cocktails signatures accentue ce phénomène.

🔹 Une absence de storytelling

Un spiritueux se vend rarement seul. Ce qui convainc le client, c’est une histoire : l’origine d’un whisky, la singularité d’un rhum, la différence entre tequila et mezcal. Sans ce discours, la bouteille reste muette et invisible.

3. Transformer une bouteille en opportunité : les leviers simples

La bonne nouvelle, c’est que ce problème a une solution rapide et efficace.

✔️ Former vos équipes

Avec seulement quelques heures de formation, vos équipes peuvent apprendre à :

Déguster et décrire les spiritueux avec des mots simples.
Conseiller un accord mets/spiritueux.
Mettre en avant un produit avec assurance.

✔️ Repenser la carte

Un simple repositionnement visuel peut tout changer. Une page dédiée aux cocktails, un encadré “spiritueux à découvrir”, ou encore un “verre du mois” créent l’envie chez le client.

✔️ Mettre en avant le storytelling

Les clients adorent les histoires. Expliquez qu’un whisky japonais a vieilli en fûts de saké, ou qu’un rhum vient d’une petite distillerie artisanale. L’émotion et la curiosité déclenchent la commande.

4. L’approche Degust-at-Home (DAH Formations)

C’est exactement la mission que je me suis donnée avec Degust-at-Home : aider les restaurants, écoles et entreprises à transformer leurs bouteilles en leviers de chiffre d’affaires, d’image et de cohésion.

📌 Ce que je propose :

Formations professionnelles (finançables via OPCO/CPF) : valorisation de la carte, techniques de vente, culture spiritueux.
Ateliers pédagogiques : apprendre à déguster, comprendre, et transmettre avec simplicité.
Événements sur mesure : soirées clients, team building, initiations conviviales.

✅ Les bénéfices :

Une équipe formée, qui sait parler et vendre vos spiritueux.
Une carte optimisée, qui incite à la découverte et augmente le ticket moyen.
Une image renforcée : celle d’un établissement moderne, curieux et convivial.

5. Conclusion : une bouteille n’est jamais “juste une bouteille”

Une bouteille qui prend la poussière n’est pas anodine. Elle représente un investissement qui dort, une marge oubliée et une image qui se ternit. Mais avec un minimum de formation et de valorisation, cette même bouteille peut devenir :